La seconde phase de pose des caméras de vidéoprotection vient de s’achever à Saint-Affrique. Nos équipes ont terminé l’installation en équipant plusieurs points stratégique de la commune avec de nouvelles coméras.
Henri Bousquet, conseiller municipal délégué à la sécurité, Eric Bergonnier, chef de la police municipale et Roland Roques, référent vidéoprotection.
La vidéoprotection gagne du terrain à Saint-Affrique. Après celle qui a concerné les places de la Mairie et de la Liberté, du rond-point de la Cazelle et de l’ancienne gare, nos équipes viennent d’achever une seconde tranche d’installation dans la commune. Depuis début novembre, sont désormais équipés le carrefour du « Progrès », le rond-point de la Résistance, le rond-point des 12-Etoiles et la place de la Vernière. Rien n’est encore décidé quant à une éventuelle troisième phase. « On est tenus aux finances de la ville », commente Roland Roques, référent du système de vidéoprotection à la police municipale. « C’est un sujet politique, tout dépendra de qui sera à la gouverne en mars 2020 », précise Henri Bousquet, conseiller municipal délégué à la sécurité.
« Les caméras aident, mais il n’y a aucune statistique »
« Ce système aide à la résolution de pas mal d’enquêtes de la gendarmerie, on peut se dire qu’il sera amené à se développer », estime Roland Roques. Pas question pour autant de tirer un bilan plus précis de ses ‘‘bienfaits’’. « Tout ce qu’on peut dire, c’est que dans la globalité de la délinquance, la présence des caméras aide, poursuit Henri Bousquet. Mais il n’y a aucune statistique. »
Au total, sur les huit lieux d’implantation saint-affricains, vingt-et-une caméras ont été déployées. Selon l’emplacement, « certaines jouent coup double, elles prennent toute la voie de circulation alors que certaines jouent plus fin en zoomant sur les plaques d’immatriculation d’un lieu précis », précise Eric Bergonnier, chef de la police municipale.
La vidéoprotection, pas là pour fliquer
Au quotidien, personne n’a l’œil sur les écrans des caméras. « On travaille seulement sur réquisition judiciaire ou en cas de plainte, insiste Roland Roques. A la base, les élus souhaitaient des caméras en entrée et sortie de ville, pour connaître les allées et venues en cas de problème. » « Une façon de filtrer les véhicules qui entrent et sortent de Saint-Affrique », complète Eric Bergonnier. Ont ensuite fleuri quelques caméras de plus, dites « d’ambiance », qui permettent de capter une situation dans son ensemble. Par exemple lorsqu’après la fête de la musique, la mairie a porté plainte pour cause de tags en série, ces appareils ont nourri le travail des enquêteurs. Idem en cas de plainte pour bagarre, d’agression ou de vol.
© Le progrès – édition du 14 novembre 2019